12 de febrero de 2010

C'est le 13 demain. Depuis mai dernier, ça veut dire "encore un mois ensemble". Toi et moi, nous deux.
Pour être franche, je n'ai jamais fait attention à ça, sauf pour le 13 décembre puisque nous sommes partis à Maracaibo ensemble. Ce jour-là, j'attendais depuis des mois. Tu m'as dit au début de notre rélation que tu voulais célebrer seulement le 1er et 6ème mois - et les anniversaires, bien sûr -, mais on a quand même fait quelque chose chaque 13.
J'ai entendu chaque fois un "Feliz # meses, Linda", et j'ai sourit. (De tout mon cœur) J'ai dit "Oui! J'ai pu! On est arrivé jusqu'ici et ça va génial", mais chéri: demain, je ne veux pas de célebration. Je veux un jour comme tous les autres.
Je ne veux pas un jour d'excuse pour essayer que tout soit parfait.
Je ne veux pas un cadeau-sourire, cadeau-sourire.
Je ne veux pas qu'on pense que c'est un jour super parce que c'est encore un mois ensemble.

Parce qu'il ne faut pas que je te le dise, tu le sais: ce dernier mois, nous n'avons pas eté ensemble. Janvier, notre Janvier, a eté la merde! Tu m'as quitté, même, samedi dernier. Et tu m'as fait revenir ensemble le jour suivant. Est-ce un jeu? On ne peut pas faire ça. On ne peut pas. Non, ce n'est pas un jeu, je ne laisserai pas la question ouverte. Nous en avons parlé, nous avons decidé d'apporter le meilleur de nos efforts. On s'aime.
Mais je ne vais pas bien.

J'essaye. J'essayerai dix millions de fois, d'être bien.
Je déteste dire ceci, mais tu m'as fait mal samedi et il n'y a moyen de le nier.
Soigne-moi, tu veux bien?
J'avais construit toute cette confiance en moi de "Bien sûr que tu peux être avec quelqu'un, Isa. Tu ne vais pas le gâcher", et tu es venu samedi et jeté tout ça par terre. Que je suis égoïste, dégueulasse, égocentrique, trop individuelle, trop indépendante, froide, tu as dit pendant que toute mon idée de nous s'écoulait entre mes mains froides. On dit que la confiance se gagne en goutes et se perd en litres. Et c'est comme si c'était de l'eau renversé par terre: pas moyen de le reprendre!

J'ai pu reprendre mon amour pour toi, j'ai pu reprendre mes envies de toi, de ta compagnie, de tout... sauf la confiance en moi.
Aide-moi, tu veux bien? Puisqu'on est déjà sur le train encore une fois, si ça finit, je ne veux pas que ce soit pareil. De plus, l'idée est que ceci ne finisse pas.

Je vais faire mon mieux, Frankie, je suis quelqu'un qui suit ses décisions et j'ai décidé de faire mon plus beau effort pour toi/moi. I'll work my magic out again.
Pour le moment, ce que je veux est une semaine de jours normaux, pour me prouver que OUI, ce ne sera pas toujours une mesure de ta part, un effort de la mienne, une doute de la mienne.
Une semaine dans laquelle nous ne soyons sans cesse en train d'essayer que ça marche!
Je veux croire encore que ça peut marcher tout seul.

Je vais apprendre, tu vas apprendre. Il y a des changements déjà, et je te jure Charles, que c'est comme dans la chanson de Sinatra:

"The best is yet to come, and won't that be fine
you think
you've flown before, but you ain't left the ground..."

Laisse-moi te dire quelque chose: Frank S. ne s'est jamais trompé dans ses chansons. Et ce ne sera pas l'exception.
Je dois juste perdre cette peur, et tout sera parfait. Le meilleur viens.

2 comentarios:

  1. jaja hola, Ani!
    Capaz no te pierdes de tanto, sólo una mala anécdota con una nota optimista al final. That's it!!
    Tengo q aplicarme de nuevo al blog!
    besos

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